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Anne-Lise raconte ses aventures en PVT au Canada et en Australie

Une aventure en PVT pour l’année prochaine ? A l’heure ou les frontières s’ouvrent puis se ferment, je laisse la parole à Anne-Lise pour cet article dans lequel, elle nous partage ses aventures dans le cadre de deux PVT (Programme-Vacances-Travail) au Canada et en Australie.

Anne-lise et ses aventures en PVT au Canada et en Australie

Bonjour ! Je suis Anne-Lise, (presque) 30 ans. Je suis partie 1 an en PVT en Australie en 2017. J’ai enchaîné avec 18 mois de PVT au Canada, puis 9 mois de voyage un peu partout (États-Unis et Amérique latine). Je suis rentrée en France, contrainte et forcée à cause de la pandémie, en mars 2020. J’y suis encore aujourd’hui mais, si tout va bien, je devrais repartir vadrouiller en janvier 2022.

Côté pro, j’ai travaillé dans plusieurs startups en tant que responsable communication avant mon départ en Australie. Aujourd’hui, je travaille pour pvtistes.net, le site de référence sur le PVT, depuis plus de 3 ans et demi en tant que community manager.

Une envie de partir à l'étranger

Depuis le début du lycée, j’avais décidé de partir vivre à l’étranger. J’ai d’abord envisagé les États-Unis, pour aller y passer un an dans un lycée ou pour partir en tant que jeune fille au pair. Finalement, ces projets ne me correspondaient pas vraiment, je voulais plus de liberté. J’ai commencé à me renseigner sur les différentes possibilités et je suis rapidement tombée sur le PVT. Vacances et travail, le tout en toute autonomie, ça me tentait déjà beaucoup plus !

Puis, j’ai passé le bac et je suis entrée dans un « tunnel » classique… Je voulais faire 2 ans d’études (un DUT) et partir à l’étranger. Arrivée au bout des 2 ans, je me suis dit « allez, fais un an de plus et obtiens une licence ». Arrivée au bout des 3 ans, je me suis dit « pourquoi pas faire un master ? ». Et arrivée au bout de ces 5 ans d’études, j’ai trouvé un job dans mon domaine…

Malgré ce parcours très classique, je n’ai jamais oublié mon rêve de partir vivre ailleurs. Pendant ces 5 ans, j’ai eu le temps de me renseigner sur le PVT et d’affiner mes projets. J’ai finalement travaillé assez longtemps pour mettre de l’argent de côté, puis j’ai démissionné. Mes proches ont été surpris par ce choix mais n’ont pas essayé de me faire changer d’avis. Entre-temps, j’ai rencontré celui qui est toujours avec moi 8 ans plus tard, et je l’ai embarqué dans mes projets.

Finalement, en janvier 2017, on s’envolait tous les deux pour ce qui devait être 6 mois de PVT Australie et qui s’est finalement transformé en une passion commune pour le voyage !

Quelles motivations pour partir en PVT ?

Ma première motivation était de changer d’air ! Je voulais voir autre chose, découvrir le monde… J’avais eu la chance de voyager un peu en Europe mais jamais très longtemps, et jamais très loin. J’appréciais vraiment ma vie parisienne de l’époque, mais j’étais quand même entrée dans une routine et je ne voulais pas m’y enfoncer davantage.

Je voulais aussi partir pour améliorer mon anglais. Puis je voulais aussi sans doute voir si j’en étais capable. À l’origine, j’avais prévu de partir seule. Finalement on est partis à deux, et c’était sans doute plus facile mais en tout cas je n’ai pas hésité une seule seconde le jour du départ, je n’avais aucune peur, que de l’excitation à l’idée de tout ce qui nous attendait.

L'organisation de son départ en PVT

Alors, ce n’est pas pour faire de la pub pour pvtistes.net, mais vraiment j’ai trouvé absolument toutes les infos dont j’avais besoin sur le site ! Je ne travaillais pas pour le site à l’époque, mais je le consultais très régulièrement. J’avais téléchargé les guides et je notais les infos qui me semblaient essentielles.

Faire sa demande de PVT

Pour les demandes de PVT, j’ai suivi les tutoriels pas à pas. Je me rappelle que je lisais chaque petite ligne, même des paragraphes qui ne concernaient pas ma situation, juste pour être sûre de tout bien faire correctement.

La demande de PVT Australie

Pour le PVT Australie, j’ai fait la demande et moins de 5 minutes plus tard, j’ai reçu l’approbation du visa, c’était vraiment ultra simple. J’ai fait la demande en septembre 2016, pour un départ en janvier 2017. Ça m’a laissé le temps de quitter mon CDI et de finaliser les préparatifs.

La demande de PVT Canada

Pour le PVT Canada, mon conjoint et moi nous sommes inscrits dans les bassins de candidats en même temps mais il a été tiré au sort bien avant moi. Par chance, j’ai reçu une invitation et on s’est débrouillés pour respecter les délais de départ. On a pu rester 11 mois et demi en Australie avant de faire un bref passage en France et de repartir pour le Canada.

La préparation financière pour cette aventure

Côté finances, on a économisé au maximum l’année qui précédait notre départ en PVT Australie. On sortait moins, on faisait attention à nos dépenses… Mais c’est tout de suite moins contraignant lorsque c’est pour un projet aussi sympa ! On a finalement réussi à partir avec chacun environ 10 000 euros de côté.

Pour le Canada en revanche, on avait le strict minimum demandé par le gouvernement (2 500 $ chacun) parce qu’on avait dépensé une grosse partie de nos économies dans des vacances à Hawaii… Mais ça ne m’a pas inquiétée plus que ça, je me suis dit qu’on trouverait un job facilement en arrivant à Toronto pour renflouer les caisses !

Des aventures à l'étranger dans le cadre du PVT

Un PVT en Australie

Pendant mon PVT Australie, j’ai vécu à Melbourne, Sydney et Brisbane et j’ai eu l’occasion de visiter pas mal de coins de la côte Est ainsi qu’Uluru, dans l’outback. J’ai vraiment profité au maximum du concept du PVT, travailler et voyager. J’ai quitté mon CDI de responsable communication dans une startup parisienne pour aller faire la cuisine et le ménage dans une réserve de koalas… Et je n’ai jamais eu un seul regret ! Ensuite, j’ai travaillé quelques semaines en tant qu’agent d’entretien dans un caravan park près de Brisbane, que j’ai quitté pour retourner à Sydney. Là, j’ai été nanny pour 2 enfants, ce qui me laissait du temps pour mes projets personnels en parallèle.

Bref, l’Australie c’était la belle vie : soleil, rencontres et voyages ! Tout était facile… On a eu des moments plus compliqués où on avait presque plus d’économies et où on savait plus trop quoi faire, mais on a toujours réussi à rebondir.

Un PVT au Canada

Mon PVT Canada a été tout aussi incroyable, mais très différent. On est passés de l’été australien à l’hiver canadien, et les premiers jours ont été un peu difficiles. Mais ensuite, tout s’est fait très naturellement. On a passé 12 mois à Toronto, dans le même appartement. On connaissait nos voisins, on avait pris nos petites habitudes… On a pu rencontrer de nombreux autres pvtistes et on a passé des moments inoubliables ensemble. Être expatriés, ça aide à créer des liens bien plus facilement et rapidement qu’en France !

Au bout d’un an, on a quand même eu envie de voir autre chose, et on a réservé notre billet d’avion pour l’extrême ouest du pays, l’île de Vancouver. Là, on a découvert le Canada des cartes postales. Des forêts, des montagnes, des lacs, des plages sauvages, des ours… Après un an dans une ville aussi bouillonnante que Toronto, c’était fou de se retrouver sur cette petite île. On a exploré l’île en long, en large et en travers, puis on s’est envolés pour un village au cœur des Rocheuses cette fois. Et là encore, on a découvert une autre facette du Canada. Et c’était aussi incroyable, très apaisant et absolument sublime.

Au bout de 6 mois, on s’est dit qu’on avait vu ce qu’on voulait voir au Canada, et on a pris nos billets pour les États-Unis. À partir de là, tout s’est enchaîné très naturellement et on a adopté le « slow travel » comme mode de vie, sans même vraiment s’en apercevoir. J’ai conscience de la chance que j’ai de pouvoir travailler d’où je veux dans le monde, et que mon conjoint puisse faire la même chose mais pour ceux qui en ont la possibilité, je ne peux que le conseiller.

Les plus beaux souvenirs

Concernant les souvenirs, c’est vraiment trop difficile d’en choisir un seul mais, si je dois le faire je dirais : visiter Uluru pour l’Australie et l’Île de Vancouver pour le Canada.

D’autres témoignages de séjour à l’étranger dans le cadre du PVT sont à découvrir sur le blog : l’aventure d’Estelle au Japon, celle de Sarah à Taiwan et Thomas en Corée.

Une préférence entre le Canada et l'Australie ?

Aïe, je ne peux pas choisir entre l’Australie et le Canada, ça a été 2 PVT vraiment différents mais tout aussi incroyables ! En fait, je dirais surtout que le PVT Australie conviendra parfaitement à ceux qui cherchent à se dépayser, à faire des rencontres, à s’amuser et à vivre un peu au jour le jour. C’est une destination parfaite pour se sentir libre et couper avec sa vie habituelle.

Le PVT Canada, c’est différent. Les pvtistes sur place ont plus tendance à se créer une nouvelle routine en s’installant dans une ville et en cherchant un job (bien sûr, tous ne font pas ça, mais c’est beaucoup plus fréquent qu’en Australie). Le Canada est moins loin de la France, donc je pense que partir dans ce pays est plus simple pour ceux qui ne voudraient pas trop s’éloigner de leurs proches par exemple. Au Canada, on ressent moins l’ambiance particulière qu’il y a entre les pvtistes (et les voyageurs en général) en Australie, mais il reste tout à fait possible de faire de belles rencontres.

Les deux pays sont absolument magnifiques, même si étant amoureuse des montagnes, mon cœur penche vers le Canada. Mais si je dois choisir, je dirais que mon PVT Australie est sans doute mon préféré parce que c’était le premier et que j’ai vécu des expériences que je n’aurais jamais pu imaginer, bien loin de la vie parisienne que j’avais quittée.

La plus-value de ces expériences dans le cadre du PVT

Ça va sans doute paraître un peu excessif, ou ridicule, de dire ça mais le PVT a changé ma vie. Je pense que je n’oublierai jamais mon année en Australie et mes 18 mois au Canada et, ce qui est assez marrant, c’est qu’on retient surtout les bons moments. Les mauvais moments, on les oublie ou ils se transforment en anecdotes drôles (comme la fois où on s’est perdus dans une forêt sur Vancouver Island, la nuit était tombée et on entendait des loups hurler… Sur le coup j’ai vraiment pas aimé l’expérience mais maintenant j’en rigole ! :P).

Faire un PVT pour moi ça a été une libération. Ça m’a confirmé que je ne voulais pas m’enfermer dans une routine métro-boulot-dodo et suivre une vie toute tracée. Je me suis aperçue que c’était possible de prendre un autre chemin et de vivre différemment. Ça m’a permis de faire de très belles rencontres, de visiter des endroits incroyables, de sortir de ma « zone de confort » (et voir que j’en étais capable). Ça a aussi révélé ma passion pour le voyage et pour rien au monde je ne reviendrais en arrière. Tout n’a pas été rose lors de ces PVT, mais je ne regrette rien.

En bénéfice plus concret : j’ai amélioré mon anglais !

Le conseil d'Anne-Lise à ceux qui préparent leur PVT

De se lancer ! C’est très bien de préparer son projet, de se renseigner, de peser le pour et le contre, de réfléchir à ce que ça peut nous apporter professionnellement… Mais à un moment il faut arrêter de réfléchir et il faut se lancer. Le PVT a l’avantage d’offrir une énorme liberté : vous avez 1 an (ou 2 ans au Canada) pour voyager et/ou travailler dans un pays. Profitez-en ! Essayez des choses, n’ayez pas peur de sortir de votre routine… Si jamais ça ne vous convient pas, vous pourrez toujours tenter autre chose ou même rentrer en France. Mais au moins vous aurez essayé et vous n’aurez pas de regrets.

Plus d'informations pour préparer votre PVT

Anne-lise et ses aventures en PVT au Canada et en Australie

Anne-Lise est Community Manager pour le site pvtistes.

1 commentaire

  1. Mpoyi

    Il faut avoir du courage

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