Mon PVT Canada a été tout aussi incroyable, mais très différent. On est passés de l’été australien à l’hiver canadien, et les premiers jours ont été un peu difficiles. Mais ensuite, tout s’est fait très naturellement. On a passé 12 mois à Toronto, dans le même appartement. On connaissait nos voisins, on avait pris nos petites habitudes… On a pu rencontrer de nombreux autres pvtistes et on a passé des moments inoubliables ensemble. Être expatriés, ça aide à créer des liens bien plus facilement et rapidement qu’en France !
Au bout d’un an, on a quand même eu envie de voir autre chose, et on a réservé notre billet d’avion pour l’extrême ouest du pays, l’île de Vancouver. Là, on a découvert le Canada des cartes postales. Des forêts, des montagnes, des lacs, des plages sauvages, des ours… Après un an dans une ville aussi bouillonnante que Toronto, c’était fou de se retrouver sur cette petite île. On a exploré l’île en long, en large et en travers, puis on s’est envolés pour un village au cœur des Rocheuses cette fois. Et là encore, on a découvert une autre facette du Canada. Et c’était aussi incroyable, très apaisant et absolument sublime.
Au bout de 6 mois, on s’est dit qu’on avait vu ce qu’on voulait voir au Canada, et on a pris nos billets pour les États-Unis. À partir de là, tout s’est enchaîné très naturellement et on a adopté le « slow travel » comme mode de vie, sans même vraiment s’en apercevoir. J’ai conscience de la chance que j’ai de pouvoir travailler d’où je veux dans le monde, et que mon conjoint puisse faire la même chose mais pour ceux qui en ont la possibilité, je ne peux que le conseiller.
Il faut avoir du courage