Lorsque ma fille a pu démarrer la crèche, je me suis occupée de moi. Que voulais-je faire ? D’un seul coup, avoir le choix et une multitude de possibilités fait un peu peur.
J’ai d’abord démarré un site web pour promouvoir la culture à Toronto mais je n’ai pas su (par manque de confiance en moi) développer entièrement l’idée.
Je me suis alors dit que travailler pour une société serait sûrement plus facile pour moi.
J’ai alors démarré des entretiens dans mon domaine d’expertise, Chef de Projet, mais aucun n’a abouti. Ce n’est que plus tard que j’ai su, qu’il faut souvent repartir de plus bas et que l’expérience française ne compte pas ici, il faut faire du bénévolat pour gagner en expérience canadienne.
J’ai fait quelques missions de bénévolat et, grâce à mon réseau, obtenu un contrat de technicienne informatique dans une société francophone. En quelques semaines, ce poste s’est transformé en un contrat de Chef de Projet.
A la fin de mon contrat, j’étais plutôt convaincue que je voulais être à mon compte. J’avais envie de plus de liberté, de pouvoir aller chercher mes enfants à l’école et de redécouvrir les sentiments de liberté que j’avais eu les premiers mois à notre arrivée ici.
J’ai eu l’opportunité, avec une agence Montréalaise, de démarrer l’activité de relocation à Toronto. J’étais consultante indépendante, parfait. J’étais là pour aider les nouveaux expatriés, qui comme moi, quelques années auparavant, débarquaient dans une nouvelle vie. Je me suis sentie enfin à ma place, épanouie.
L’activité a nettement diminué avec le Covid, j’ai alors développé mon activité avec un blog et un site web. Le blog, j’y pensais depuis longtemps déjà mais je n’avais jamais trouvé le temps. Je voulais écrire les informations que j’aurais aimé trouver en arrivant et maintenant, il est là, et il aide de nombreux parents qui viennent vivre cette expérience d’expatriation. Certains, deviennent des clients et d’autres pas mais je sais qu’il est utile.